Dolce

En arrivant en voiture au Domaine de la Blommerie à Mouscron, vous entendez le gravier crisser doucement sous vos pneus tout en voyant apparaître les bâtiments. D’emblée vous comprenez pourquoi Christophe Baert a choisi cet endroit pour son service traiteur. C’était encore une ferme jusqu’en 2002, mais beaucoup d’idées et d’amour ont permis de transformer ce petit joyau du patrimoine en un site authentique au charme certain. Le style de Christophe est en parfaite harmonie avec le lieu : une cuisine française de haut vol rehaussée de touches innovantes, et mettant toujours en valeur la qualité des produits.

Tel père, tel fils

Déjà pendant ses études à l’école hôtelière Ter Duinen, Christophe Baert savait pertinemment ce qu’il voulait. Au fil des ans, la charcuterie de son père, à Mouscron, était devenue un service traiteur appelé ‘La Maison Baert’. Dès son plus jeune âge, Christophe a voulu marcher dans les traces de son père. « Comme le mode de travail d’un traiteur diffère de celui d’un restaurateur classique, j’ai demandé à mon formateur de Ter Duinen de me trouver un stage dans cette branche. J’ai travaillé à Bruxelles, chez le traiteur Lefevere, où j’ai appris les ficelles du métier. L’avantage de ce métier réside dans la grande diversité que l’on peut offrir. Du simple sandwich à la luxueuse assiette de caviar et homard. J’y investis la même passion afin de préparer un plat qui surprendra les convives et leur apportera du plaisir. Mais un traiteur doit aussi relever des défis sur le plan logistique. Une politique du personnel réfléchie, un planning irréprochable et une bonne gestion du matériel sont indispensables. »

Une entreprise familiale

Heureusement, Christophe n’est pas seul dans son établissement. « Je m’occupe uniquement de la cuisine. C’est mon épouse, Nathalie Vandendriessche, qui fait tourner la boîte », explique Christophe avec un clin d’œil. « Exploiter cette entreprise à deux fait toute la différence. La Blommerie est d’ailleurs une entreprise familiale, car ma sœur et mon beau-frère y travaillent également. L’organisation d’un service traiteur comme le nôtre, avec ses propres salles et des prestations chez le client, a besoin de personnel fiable à 100 %. » Christophe décrit sa cuisine comme une cuisine française raffinée de base classique avec des touches innovantes. « Maintenant que les gens voyagent davantage, ils veulent aussi goûter un peu d’exotisme dans leur assiette. J’essaie par conséquent d’y intégrer des influences de la cuisine du monde. Mais le point de départ reste toujours la qualité des produits. C’est pourquoi j’ai longtemps cherché une huile d’olive savoureuse offrant un bon rapport qualité/prix. Jusqu’à ce que je tombe sous le charme de la palette gustative de l’huile d’olive Vale De Arca. Un goût fruité très raffiné, avec une douce amertume particulièrement agréable. Je l’utilise aussi bien pour les préparations chaudes que froides, et des petites bouteilles ornent nos tables. Il y a quelques années, j’ai eu l’occasion de visiter le domaine de Vale De Arca. J’ai été très bien accueilli par un couple charismatique qui traite ses produits avec la même passion et le même souci de la qualité que moi. »

La table parfaite

S’il devait choisir comment dresser une table parfaite, il le ferait sur le mode classique. Christophe : « J’aime organiser un banquet de haut niveau. Avec de l’argenterie et des verres en cristal à table, ainsi que le service complet, comme je l’ai appris chez Lefevere. La valeur culinaire des services traiteurs est parfois trop peu reconnue. Pas que je veuille devenir étoilé, mais un peu de reconnaissance ne ferait pas de tort. Prenez le Bocuse d’Or, un concours prestigieux, mais la Belgique ne met aucun budget à disposition pour mettre en valeur ses chefs et ses produits dans cet étalage international. Il faut continuer à faire tourner son établissement en plus du concours. Obtenir du soutien semble plus difficile dans un pays composé de différentes régions et fédérations. Je suis toutefois fier, en tant que cuisinier, de pouvoir défendre l’honneur de mon pays et de ses produits. Je plaide pour plus de collaboration et c’est pourquoi je suis également actif au sein d’Euro-Toques. Cela m’a déjà permis d’organiser diverses missions étrangères avec des chefs de différents calibres dans le but d’exporter notre cuisine belge et de faire découvrir la qualité de nos produits à l’étranger. Mon établissement repose pour ainsi dire sur les mêmes éléments : des produits de qualité, des services et la tradition, le tout taillé sur mesure pour le client », conclut Christophe.

Plus d'info? www.valedearca.com ou www.blommerie.com